Quatrième de couverture
Maintenant tu es debout, ta belle tête bien haute dans la lumière crue et les ombres tranchées d’un été dans le Sud. Tu n’es pas assis sur un fauteuil roulant, ta main droite n’est pas posée sur ta cuisse comme un moineau saisi par le froid, tu ne jettes plus de regard noir sur un monde devenu indéchiffrable.
Tu es debout, vivant.
Avril 2020. La sidération règne face à un virus nouveau et à un tournant sécuritaire inédit. Dans la cacophonie ambiante, un tri qui ne dit pas son nom s’opère à l’hôpital public et des gens meurent seuls puis sont enterrés sans cérémonie.
Mon avis
L'hôpital va mal et ce n'est pas d'aujourd'hui, la crise Covid en a montré ses failles, ses fractures. Cette histoire est révoltante et pourtant bien réelle. Les soignants l'ont vécue de l'intérieur, ça a été un crève-coeur, une honte face au désarroi, à la détresse des patients et de leur famille.
Je ressens l'horreur du drame qu'ont subi les patients et leur famille mais je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages de cette histoire, à ressentir des émotions pour eux, ce n'est peut être pas le but de ce récit, c'est plus un témoignage. Pour ce que ces personnes ont pu subir durant cette période bien sur que oui je suis horrifiée, tout comme pour ces situations horribles des patients mourant seul dans leur chambre d'hôpital, ces familles restées à l'extérieur, les tracas administratifs, les bug informatique, l'envoi de courrier pour un rdv alors que le patient est décédé, toutes ces petites choses qui ravivent la douleur de la perte d'un être cher et qui empêchent de faire son deuil.
Je reste pourtant persuadée que je suis passée à côté de quelque chose, je n'ai pas trouvé le bon ton de lecture peut être que les nombreuses références à des textes ont cassé mon rythme de lecture et par la même occasion me coupaient de l'histoire et des émotions qui font que j'aime ou non une histoire.

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