samedi 2 mars 2024

Jim - François Shuiten


 

Quatrième de couverture

« L'heure de la promenade était là et je ne le voyais pas. Il devait m'attendre quelque part... ». En dessinant Jim, son chien récemment disparu, François Schuiten a trouvé une nouvelle fois dans l'art de la bande dessinée le moyen de combler le vide intérieur et d'honorer ce qui lui est cher. Depuis le décès de son discret mais fidèle allié du quotidien, l'artiste n'a eu de cesse de lui rendre hommage en produisant une illustration par jour, pour ressentir encore un peu sa présence tout en acceptant de le laisser partir. En compilant ces illustrations dans un ouvrage à la fabrication soignée, François Schuiten souligne, avec la majesté qui caractérise toute son œuvre, les liens puissants et invisibles qui se tissent entre les hommes et leurs animaux de compagnie, et apporte un peu de chaleur à ceux qui connaissent ou redoutent la fin inévitable d'une relation extraordinaire.

Mon avis

Comment ne pas craquer devant une si belle couverture ? La quatrième de couverture par contre ne laisse aucun doute sur l'émotion que le lecteur va ressentir au fil des dessins de l'auteur. Ce n'est pas grave, c'est un passage obligé de toute façon alors je me laisse tenter !

Dans la préface, François Shuiten nous parle de la perte de son chien Jim âgé de 13 ans. Pour oublier sa douleur, l'auteur va dessiner ses émotions et ses souvenirs avec son chien. Il dessine sa douleur mais aussi les moments heureux qui montre à quel point le chien, notre chien est omniprésent dans nos vies, à quel point la place qu'il prend est grande. Certaines personnes ne comprennent pas la douleur et le deuil que provoque la mort d'un animal pourtant la perte est immense.

Dès le premier dessin, les larmes me montent aux yeux je ne pensais pas que les larmes arriveraient aussi vite. Les dessins sont magnifiques et me font penser quasiment toutes à mon propre chien, de 9 ans cette année, couché près de moi. La douleur du manque de son chien pour l'auteur est perceptible et très bien représentée dans ses dessins et je pleure. Comme l'écrit "Audrey Jougla, philosophe, à la fin du livre, "l'auteur a su capturer l'essence d'une relation en quelques coups de crayon"

Une certitude, je ne suis pas prête et je ne le serai jamais !

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