jeudi 14 mars 2024

Le consentement - Vanessa Springora


 Quatrième de couverture

« Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre. »
Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d'une époque et d'un microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.

D’une précision implacable, Le Consentement éclaire d’une lumière crue et glaçante cette zone grise dans laquelle se trouve un être sous emprise. L’Obs.


Mon avis

Il est des livres que l'on se doit de lire, celui ci en est un. Par sure que je l'aurais lu s'il n'avait pas été proposé par la médiathèque où je vais mais je suis contente d'avoir eu la curiosité de le lire car oui, c'est une chose qui doit être lue, partagée, criée, dite, dénoncée, il n'est pas normal qu'un homme d'âge mur drague un(e) enfant, adolescent(e) pour en faire son esclave sexuel(le) ! 

Je suis effarée de voir que ce prédateur allait sur les plateaux d'émissions très connues pour défendre un livre où il raconte ses aventures avec V et tout le monde trouvait ça normal ! J'hallucine  

Vanessa Springora nous raconte son histoire avec cet homme, célèbre écrivain qui est reçu dans plein d'émissions dont la presse et la justice de l'époque ne trouveront rien à redire de ses relations avec une adolescente de 13 ans. Elle nous raconte l'emprise que cet homme a eu sur elle, comment il s'y est pris, comment il l'a séduite, isolée de ses ami(e)s. Elle nous raconte comment elle a fait pour fuir cette relation toxique, comment lui s'y est pris pour essayer de la garder près de lui. Elle nous raconte comment elle a vécu après sa relation avec cet homme qu'elle nomme dans son livre par ses initiales G.M (Gabriel Matzneff)

C'était de notoriété publique que cet homme aimait les jeunes filles, les jeunes garçons, qu'il se rendait régulièrement à Manille pour ces raisons, tout le monde était au courant jusqu'au président de la république même la mère de V. le savait ! Quelle honte ! 

Merci à Vanessa Springora de parler, merci pour ce livre.

Merci à toutes celles et ceux qui parlent aujourd'hui, cet omerta dans le monde audiovisuel, cinématographique, dans le sport, il faut que cela cesse ! 

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