dimanche 17 mars 2024

Malgré nous - Claire Norton


 Quatrième de couverture

Été 1988. Théo, Maxime et Julien réchappent d'un terrible incendie. Les trois adolescents se jurent alors une amitié " à la vie, à la mort ". Vingt années passent.
Le 1er juin 2009, Marine, l'épouse de Théo, doit embarquer sur un vol Rio-Paris.
Lorsque Théo apprend que l'avion s'est abîmé en mer, il s'effondre. Le soutien indéfectible de ses amis ne suffit pas à l'empêcher de sombrer dans une profonde dépression.
C'est alors que la révélation d'éléments troublants vient tout remettre en cause. Se pourrait-il que Marine soit toujours en vie ?
Théo n'a désormais plus qu'un objectif : découvrir la vérité.
Mais celle-ci n'a-t-elle qu'un seul visage ?

Mon avis

Ce fut une lecture agréable et addictive, tout comme Théo j'avais le besoin de découvrir la vérité. Le début commence fort, lorsque pendant leur jeunesse Théo, Maxime et Julien réchappent à un terrible incendie, un moment angoissant, on comprend alors que leur amitié sera à vie. 

Plus tard, à l'âge adulte, Théo fait un burn out, il ne va pas bien du tout, tout le monde est inquiet pour lui, sa femme Marine doit partir à Rio pour son travail lors de son vol retour l'avion s'abime en mer. C'est la descente en enfer pour Théo jusqu'à ce qu'un doute se révèle: et si Marine était en vie ?

J'ai suivi l'enquête  avec impatience, pressée de connaitre la vérité. Quand la vérité s'est imposée j'avoue avoir été un peu déçue, est-ce que tout ça pouvait être réaliste ?  était ce cohérent ? Finalement, je me suis rendue compte en lisant la fin de cette histoire qu'en fait j'étais triste, émue par l'histoire de Théo, de Marine, de leur petite fille et de leurs amis, alors finalement réaliste ou pas qu'importe l'émotion est là et c'est bien là le principal. 

Une question se pose tout de même : jusqu'où peut-on aller par amitié ?

Le chien gardien d'étoiles - Takashi Murakami

 


Quatrième de couverture

Dans une carcasse de voiture, le corps sans vie d'un homme, décédé depuis plus d'un an, est retrouvé avec celui d'un chien à ses côtés, mort depuis trois mois à peine. Okutsu, un assistant social investi, décide de reconstituer la vie de ces deux compagnons jusqu'à leurs derniers instants, sans se douter que leur périple aura bouleversé les destinées de nombreux êtres, aussi bien humains que canins... 

Mon avis

Bon, comme d'habitude, j'ai choisi ce livre à cause de la couverture, je ne savais pas à quoi m'attendre avec l'histoire mais j'ai suivi mon instinct et .... c'est une très belle découverte, un coup de coeur ! Manga emprunté  à la médiathèque, c'est lorsque j'ai voulu attaquer le deuxième tome proposé que je me suis rendue compte que ce livre était une compilation des deux tomes.

J'ai beaucoup de difficulté à écrire mon petit avis comment faire pour vous donner envie de lire ce manga sans trop en raconter ? J'ai adoré cette histoire, c'était beau et émouvant !  Que d'émotions, j'ai pleuré plus d'une fois ! quelle bonne idée de donner la parole également au chien qui appelle son maitre "papa", ça n'a rien de gnan-gnan mais ça donne une force supplémentaire au comportement du chien pour qui son maitre est tout !

L'histoire débute par l'arrivée de la police dans un champs, ils y trouvent une voiture abandonnée depuis environ un an et à l'intérieur 2 cadavres : un homme et un chien.

Puis on fait un tour dans le passé de cet homme et d'image en image on découvre leur histoire. Un dialogue s'instaure entre l'homme et son chien (et oui qui n'a jamais parlé à un chien comme s'il était un humain ?) On vit l'arrivée du chien "Happy" dans la famille, des événements de vie feront que l'homme se retrouve sans emploi et à la rue, il décide de partir sur la route avec son chien où ils rencontreront un petit garçon qui accélérera sans doute leur destin.
Premières larmes pour moi, l'histoire d'un amour inconditionnel d'un chien pour son maitre

Ensuite on découvre l'histoire de Monsieur Okutsu, de sa jeunesse à l'âge adulte où il exercera le métier d'assistant social. Il est très investi dans son travail, il s'est donné comme mission de retrouver qui était le monsieur décédé dans la voiture. Lui aussi a une histoire avec un chien. Ici aussi j'ai pleuré.

Il y a aussi l'histoire d'un autre chien qui se trouve dans une animalerie et que personne ne choisit parce qu'il est mal en point. Une mamie qui vit seule, acariâtre le prend en pitié et décide de s'occuper de lui car de toute façon il va bientôt mourir. Un autre petit bout de vie émouvant, comment ce chien arrivera-t-il  à changer cette vieille femme ? Les chiens ont un don, j'en suis persuadée !

Enfin, on retrouve le petit garçon du début et on plonge dans sa vie, lui aussi à un moment donné de sa vie trouvera sur son chemin un chien qu'il appellera Happy, la boucle est bouclée !

Mon avis n'est pas à la hauteur de mon ressenti, ce que je peux dire c'est que c'est un gros coup de coeur et je vous conseille vraiment de le lire si vous en avez l'occasion.

vendredi 15 mars 2024

Des fourmis dans les jambes - Arnaud Gautelier


 Quatrième de couverture

Alan a 33 ans, publicitaire génial, il est marié et a une petite fille formidable. La vie idéale ? Non, depuis treize ans, Alan se bat contre un ennemi invisible, la sclérose en plaques.

Mon avis

Cette B.D parle d'un homme de 33 ans, prénommé Alan, il est marié, père de famille, il est atteint de la sclérose en plaques (SEP) et vit à Paris.

Nous suivons Alan dans sa vie de tous les jours avec tout ce que comporte le fait d'avoir une SEP, les effets secondaires des traitements, la dépersonnalisation des patients par certains professionnels de santé, les problèmes liés au handicap comme la non accessibilité de certains lieux, les trottoirs sales, le problème aussi de la maladie invisible etc ... Un jour, lui et sa famille quitteront Paris pour Nantes, ça permet à l'auteur de montrer qu'avec un autre environnement la maladie peut être un peu moins invasive dans la vie de tous les jours.

J'ai ressenti la fatigue, la douleur, l'énervement d'Alan grâce à la qualité des dessins. Cette B.D est touchante et permet d'expliquer un peu le vécu des personnes atteintes de cette maladie et peut être de faire changer les mentalités quant aux maladies invisibles et au handicap.



La vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis - Zidrou


 Quatrième de couverture

"Du moment qu'on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses." affirmait Raymond Devos. Comme tous les gens qui savent nous faire rire de nous-même, Benoît Zidrou connaît le poids des choses, la gravité de la vie. En 1997, Philippe Delerm rencontrait un immense succès avec "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules". L'évocation simple de petits plaisirs suffisait à lui ouvrir le coeur de milliers de lecteurs. Benoît Zidrou nous invite à un voyage similaire avec les gens qui nous entourent. Qui ose faire connaissance avec la vieille dame d'en face ? Sait-on qu'elle rêve de jouer sur le court central de Roland Garros ? Qui peut dire que cet homme gris et triste, qui a laissé un fossé se creuser entre lui et ses enfants, sera le premier qui prendra dans ses bras ce petit bout d'homme au corps déformé par la maladie ? Pour mettre en scène ses quinze nouvelles, Benoît Zidrou a cherché des auteurs sachant manier la bonne dose de réalisme et l'expressivité requise pour être toujours juste : un talent qu'on retrouvait chez tous les auteurs de l'école de Marcinelle (Franquin, Morris, Will...). Les neuf dessinatrices et dessinateurs rassemblés ici (Colombo, Cordoba, Gili, Homs, Hureau, Lafebre, Sempere, Siri, Van Beughen) ont tous cette qualité propre aux grands auteurs de BD : leurs histoires prennent vie sous nos yeux. On les lit la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres. On connaissait Benoît Zidrou pour son talent de gagman, on peut désormais savourer son sens de la vie.

Mon avis

Petite B.D qui se laisse lire, quelques nouvelles plus intéressantes et émouvantes que d'autres comme la nouvelle du même titre que la B.D. Des petites histoires simples et agréables à lire. Les dessins faits par différents illustrateurs, illustratrices sont sympathiques. Je n'ai pour ma part, pour la plupart de ces nouvelles, pas ressenti beaucoup d'émotions ce sera mon petit bémol ...

jeudi 14 mars 2024

Les vents de sable - Kristin Hannah

 


Quatrième de couverture

Texas, 1934. Elsa Martinelli a la vie dont elle a toujours rêvé : une ferme dans les Grandes Plaines, de beaux enfants, un foyer uni. Mais sous les effets conjugués de la Grande Dépression, qui condamne des millions d'Américains à la misère, et des effroyables tempêtes de poussière qui ravagent les récoltes, son monde s'effondre. Lorsque son mari l'abandonne, elle doit prendre la décision la plus difficile de sa vie : se battre pour la terre qu'elle aime ou partir pour la Californie, en quête d'une vie meilleure pour sa famille. Mais y a-t-il seulement une seconde chance pour les exilés ?

Mon avis

Quelle histoire ! Elle se passe au Texas en 1934 ! Elsa vit dans une belle maison, ses parents ont de l'argent, elle rêve de s'émanciper, de porter des robes comme à la ville, d'aller danser seulement ce n'est pas ce que lui réserve la vie. Ses parents ne l'aiment pas et lui montre bien, lui disent qu'elle restera vieille fille et qu'elle doit se comporter comme telle. Un jour, elle rencontre le garçon qui deviendra son mari, ses parents ont quitté leur Italie pour vivre le rêve américain, ils ont une ferme. C'est là qu'Elsa devra vivre et s'acclimater à ce nouveau style de vie.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, je me suis attachée à Elsa, de elle on connait sa force mais aussi ses pensées. Nous sommes dans les années 30 en Amérique, à l'époque de la grande dépression, à cause du dérèglement climatique ou à la mauvaise gestion des sols, allez savoir, plus rien ne pousse au Texas, les fermiers sont au bord de la faillite ... Elsa, sa fille et son fils vont devoir prendre la route vers la Californie, l'eldorado à première vue. Tout ne se passera pas comme prévu. Les difficultés vont s'accumuler, sa famille et les exilés vont subir beaucoup d'injustices et Elsa va rester forte pour ses enfants.

La lecture est agréable, tout est très bien décrits avec ce qu'il faut pour se trouver là bas avec les personnages, ressentir la colère, la tristesse, l'injustice. Une très chouette lecture, un roman bouleversant, j'ai un peu de mal à laisser partir les personnages et surtout Elsa Martinelli !

Sept détectives - Hannah-H


 Quatrième de couverture

Londres, 1920. Une série de meurtres atroces frappe la ville. À chaque nouvelle victime, non loin des corps, Scotland Yard retrouve une liste de sept noms : ceux des sept plus grands détectives connus de par le monde, invités à participer à l'enquête... par le tueur lui-même. Malgré le scepticisme général face aux menaces du criminel, ces derniers acceptent de relever le macabre défi.

Mon avis

Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, les images étaient trop sombres, j'avais des difficultés à reconnaitre et à mettre un nom sur les visages des enquêteurs, avouez qu'à partir de là, il est difficile de rentrer dans l'histoire et surtout de suivre une enquête.

Le consentement - Vanessa Springora


 Quatrième de couverture

« Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre. »
Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d'une époque et d'un microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.

D’une précision implacable, Le Consentement éclaire d’une lumière crue et glaçante cette zone grise dans laquelle se trouve un être sous emprise. L’Obs.


Mon avis

Il est des livres que l'on se doit de lire, celui ci en est un. Par sure que je l'aurais lu s'il n'avait pas été proposé par la médiathèque où je vais mais je suis contente d'avoir eu la curiosité de le lire car oui, c'est une chose qui doit être lue, partagée, criée, dite, dénoncée, il n'est pas normal qu'un homme d'âge mur drague un(e) enfant, adolescent(e) pour en faire son esclave sexuel(le) ! 

Je suis effarée de voir que ce prédateur allait sur les plateaux d'émissions très connues pour défendre un livre où il raconte ses aventures avec V et tout le monde trouvait ça normal ! J'hallucine  

Vanessa Springora nous raconte son histoire avec cet homme, célèbre écrivain qui est reçu dans plein d'émissions dont la presse et la justice de l'époque ne trouveront rien à redire de ses relations avec une adolescente de 13 ans. Elle nous raconte l'emprise que cet homme a eu sur elle, comment il s'y est pris, comment il l'a séduite, isolée de ses ami(e)s. Elle nous raconte comment elle a fait pour fuir cette relation toxique, comment lui s'y est pris pour essayer de la garder près de lui. Elle nous raconte comment elle a vécu après sa relation avec cet homme qu'elle nomme dans son livre par ses initiales G.M (Gabriel Matzneff)

C'était de notoriété publique que cet homme aimait les jeunes filles, les jeunes garçons, qu'il se rendait régulièrement à Manille pour ces raisons, tout le monde était au courant jusqu'au président de la république même la mère de V. le savait ! Quelle honte ! 

Merci à Vanessa Springora de parler, merci pour ce livre.

Merci à toutes celles et ceux qui parlent aujourd'hui, cet omerta dans le monde audiovisuel, cinématographique, dans le sport, il faut que cela cesse ! 

mardi 12 mars 2024

Le jour où elle a pris son envol - Beka


 Quatrième de couverture

Une « feel-good » BD pleine d'optimisme! Depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a changé pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Antoine n'est plus là. Simon, un physicien apiculteur a pris sa place. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent à elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? Pour le savoir une seule solution... Essayer !

Mon avis

Deuxième tome de cette série ... Clémentine a évolué dans ses comportements, dans sa vie mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. J'ai un peu moins accroché à cette histoire, tout en appréciant malgré tout ma lecture. Les dessins sont toujours aussi jolis et zen. 

Une lecture qui incite à la réflexion, qui n'aimerait pas atteindre dans ce monde de fou, un peu d'apaisement ?

L'enfant réparé - Grégoire Delacourt




Quatrième de couverture

 « Le jour où j'ai appris que j'avais été une victime, je me suis senti vivant. » On a souvent dit de ses ouvrages qu'ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu'il écrivait « parce que cela répare ». Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Et sa mère, qui l'éloignait chaque jour davantage ?... Histoire d'une famille où l'on porte le déni comme une armure, L'Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d'un grand romancier. Où l’écriture est la seule échappatoire, permettant d'abord de fuir puis de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle. Au plus juste des mots, l'auteur nous offre un récit littéraire d'une lucidité exceptionnelle. POSTFACE INÉDITE. Grégoire Delacourt se livre avec pudeur, avec puissance, et ne laisse pas de répit au lecteur. Libération. Un roman d’une violence tripale. Comme une colère sourde qu’il lui fallait hurler. Ouest-France. Une plongée en apnée. Le Monde des livres.

Mon avis

Grégoire Delacourt est un auteur que j'aime bien lire, déjà 6 livres lus sur les 12 qu'il a écrit.
Celui ci est bouleversant, je suis abasourdie d'apprendre que sans en être conscient il avait déjà semé des pistes sur ce qu'il avait vécu dans son enfance, ça me donnerait presque l'envie de les relire. Le dernier livre que j'ai lu de Grégoire Delacourt c'était "Mon père" l'histoire d'un père qui se confronte au prête qui a abusé de son fils. Ce livre m'avais profondément remuée, je sais maintenant qu'il y avait déjà un début de l'enfance de l'auteur.
J'espère que ce témoignage pudique aura permis à l'auteur de se délivrer un peu de toute cette horreur.

Celle que je suis - Claire Norton


 Quatrième de couverture

Dans la peau d'une femme battue : comment l'aider à se reconstruire ?

Discrète, ordinaire, Valentine jongle entre son petit garçon Nathan, qu'elle chérit de tout son cœur, et son travail à temps partiel dans une grande surface culturelle. Pourtant, dès que la porte de leur appartement se referme, elle vit dans la terreur, redoutant la colère et la jalousie de son mari...
L'arrivée d'un couple dans l'appartement d'en face bouleverse sa vision du monde. Comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser. Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais alors, elle ne sera plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.


Mon avis


Quelle claque ! Une histoire difficile où tous les soirs je ne pouvais m'empêcher de continuer ma lecture tout en ayant les tripes serrées. Parce que cette lecture nous plonge dans la peau d'une femme battue et je n'avais qu'une envie arriver au moment où la violence cesserait où Valentine réagirait enfin. Cependant, j'ai bien dû me rendre à l'évidence, je n'étais pas Valentine, je n'étais pas sous l'emprise de cet homme qui la battait, la maltraitait, la rabaissait aussi elle ne pouvait pas réagir comme j'aurais aimé qu'elle le fasse en tout cas pas aussi vite que j'aurais voulu, peut être à cause de son passé ...

Cette lecture a été un combat entre ce que je suis, ce que je ressens, mon empathie envers Valentine et ce qu'elle est profondément. Un roman difficile à lire mais impossible à lâcher une fois commencé.

C'est moche à dire comme ça, mais ce roman est un coup de coeur !

lundi 11 mars 2024

Quelques jours à vivre - Xavier Betaucourt


 Quatrième de couverture

Ce matin, Juliette prend son service à l'unité de soins palliatifs. Elle est accompagnée par une infirmière senior qui la guide pour ses premiers jours. Dans ce service qui ne ressemble à aucune autre unité médicalisée, elle assiste à la réunion de transmission entre les infirmières de nuit et celles de jour. Juliette comprend qu'elle va devoir remettre en question bon nombre de ses certitudes...

Mon avis

Pourquoi cette lecture mais après tout pourquoi pas ? Un thème pas facile : Une étudiante infirmière débute dans une unité de soins palliatifs et l'on découvre en même temps qu'elle les différentes réactions de chacun, les proches, les patients, les soignants. La curiosité encore une fois me mène sur une lecture inattendue mais comme c'est une B.D empruntée à la bibliothèque alors je n'hésite pas à peut être me tromper dans mes choix

Ce fut une lecture intéressante, je déplore malgré tout que l'on y montre que le côté positif de ce service, les cas difficiles sont à peine évoqués, j'ose espérer que ce service ne subit pas le manque criant de moyens de l'hôpital mais je n'y crois pas beaucoup. J'aurais aimé également que les dessins ne soient pas en noir et blanc, un peu de couleur aurait été bienvenue car ça donne l'impression de tristesse, de deuil alors que les patients sont encore là, bien vivants.