Quatrième de couverture
Prix Landerneau du polar: un huis clos en pleine montagne, un roman noir bouleversant.
Près de la frontière italienne, en zone blanche, le village de Tordinona est l'isolement incarné. En pleine tempête, quand s'effrondre l'unique pont le reliant à la vallée, Marcus et Nadia, deux gendarmes en patrouille, s'y trouvent pris au piège au moment où le corps d'une jeune femme est retrouvé. Violée, étranglée, il s'agit de la fille du maire. Dans cette petite communauté où tous se connaissent depuis des générations, le coupable semble tout désigné : l'étranger de passage, le vagabond. Loin du monde et de ses règles, la tempête s'empare aussi des âmes. Face à la soif de vengeance qui gronde, Marcus et Nadia parviendront ils à faire respecter la loi et à défendre celui que tous accablent ?
Mon avis
J'ai mis un peu de temps à être accrochée par l'histoire, le temps de m'habituer au style de l'auteur, son vocabulaire mais une fois le huis clos en route je n'ai pu lâcher le roman. Les personnages sont attachants même le chien dont l'avenir incertain m'a donné des sueurs froides.
Un village perdu en Corrèze, un voyageur "étranger" de passage dans ce village, un pont qui relie le village à la ville qui s'effondre, le viol et le meurtre de la fille du maire, une tempête de neige, deux policiers bloqués dans le village, une vengeance qui gronde de quoi faire un bon huis clos et cela fonctionne.
Un roman noir qui montre les horreurs dont sont capables les hommes (le racisme, l'homophobie, la haine) mais qui montre aussi que les hommes sont capables du meilleur dans ces moments où le pire prend beaucoup de place.










