Quatrième de couverture
–; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
–; À cause de ce qui arrive à Mona ?
–; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi...
–; Tu n'es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
–; Et pourquoi ?
–; Parce que tu n'as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric...
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle.
Léonard
se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots
cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d'ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars...
Mon avis
Il est des pavés qu'on traîne pendant des jours et des jours et d'autres qu'on lit en un rien de temps, ce fut le cas pour celui ci, profitant de mes vacances, j'ai pu lire plusieurs heures d'affilées et très tard.
Je vous dis tout de suite, c'est un coup de coeur, j'ai lu que ce livre était un tsunami d'émotions et je suis tout à fait d'accord avec cette description.
L'histoire de Jorge et Léonard est plus que touchante, j'ai souvent eu la gorge serrée ou les larmes aux yeux. La description de ce que vit l'un et l'autre est criante de vérité, la description de l'univers carcérale, le désespoir, l'amour, l'injustice ... Une histoire vraiment sombre ...
Cette histoire est dans la même lignée bien que dans un genre différent mais tout aussi bouleversant que des souris et des hommes de John Steinbeck, dans le manque d'empathie de certains personnages, dans le harcèlement, dans l'amour d'une fratrie, l'innocence de Léonard ...
Jusqu'où la méchanceté humaine peut elle aller ? ....
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