Quatrième de couverture
Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.
De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où Gabriel rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s'empêcher de trembler, car elle seule sait qui est vraiment son frère...
Mon avis
Mais quel roman ! J'annonce la couleur tout de suite, c'est un coup de coeur !
Quelle claque ! L'atmosphère du livre est difficile car ça parle de maltraitance, de violence envers les femmes, de l'influence des mauvais traitements subis par des enfants sur leur vie d'adulte. Alors oui, j'ai eu peur pour les personnages, j'ai ressenti de la tristesse aussi parce que je me suis mise à la place des enfants et je ne comprends pas comment on peut leur faire vivre de telles situations de violence c'est inacceptable pour moi. J'ai eu aussi de l'incompréhension face au pardon des femmes envers leur mari violent et j'aurais aimé être là pour arrêter ça ...Il y a eu des passages où je ne comprenais pas le pourquoi du comment mais tous mes pourquoi ont trouvé une réponse à un moment ou un autre du roman.
Quand un homme a connu la violence conjugale durant son enfance il peut y avoir deux possibilités, soit il reproduit les mêmes violences soit il fait tout pour ne pas les reproduire ...
Quant au dénouement de l'histoire, je n''ai rien vu venir, Marie Vareille m'a bien baladée pour mon plus grand bonheur. Ca fait quelques jours déjà que j'ai terminé ce livre et pourtant lorsque j'en parle autour de moi, j'en frissonne encore tellement mes émotions étaient fortes, tellement j'étais avec les personnages. Une super belle lecture où l'espoir est permis
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