lundi 16 décembre 2024

Et chaque fois mourir un peu - Karine Giebel


 Quatrième de couverture

Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.

Mon avis

Je savais avant de commencer cette lecture que ce serait difficile, c'est pour cette raison que j'ai repoussé la tentation de le lire dès sa sortie. Je ne lis jamais les quatrième de couverture des auteurs que j'aime beaucoup, je ne savais donc pas le sujet de l'histoire.

Nous sommes ici face à la cruauté des hommes et il faut vraiment avoir le moral pour croire encore à l'humanité ! Grégory est infirmier au sein de la croix rouge internationale, il part donc régulièrement en mission : au Rwanda, en Bosnie, en Palestine, enfin tous les endroits où il y a des combats. Grégory est profondément humain, il est là pour sauver des vies mais à quel prix ? au prix de sa propre vie, de sa vie de famille, de sa paix intérieure, l'horreur vue et vécue ne lui laissera aucun répit ...

Un roman bouleversant, dérangeant par la cruauté des actes perpétrés par des hommes qui se donnent le droit au nom d'une guerre de mutiler, violer, tuer de manière barbare, des enfants, des femmes principalement ici mais ne soyons pas naïfs des hommes également. Et tout ça pour qui ? pour quoi ? Des guerres de pouvoir ! Les "grands" de ce monde n'en ont jamais assez ! 

Ce monde rempli de violence est d'une tristesse ....


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