lundi 17 avril 2023

La petite communiste qui ne souriait jamais - Lola Lafon

 

Quatrième de couverture

Retraçant le parcours d’une fée gymnaste, qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, vint, en son temps, mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman est le portrait d’une enfant, puis d’une femme, évadée de la pesanteur, sacralisée par la pureté de ses gestes et une existence intégralement dévolue à la recherche de la perfection. En mettant en exergue les dévoiements du communisme tout autant que la falsification, par les Occidentaux, de ce que fut la vie dans le bloc de l’Est, ce récit, lui-même subtilement acrobate, est aussi une passionnante méditation sur l’invention et l’impitoyable évaluation du corps féminin.

Mon avis

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Qui ne se souvient pas de Nadia Comaneci ? Cette petite fée gymnaste. Dans les années 80, j'avais 14 ans et je me souviens de ses exploits, elle était impressionnante. Au fil de ma lecture, je suis allée sur le net à la recherche de ses participations aux concours de gymnastique, aux jeux olympiques et ce fut un plus dans ma lecture, Nadia était bien présente dans ma mémoire et c'est elle que je visualisais pendant ma lecture. On suit son histoire du début, lorsque son entraineur l'a choisi dans une classe d'école (parce qu'elle savait faire la roue) jusqu'à sa fuite hors de Roumanie.

En tant qu'occidentale, j'ai ressenti très fort le poids du pouvoir de la famille Ceausescu sur sa population, sur ces athlètes ... c'était tout de même oppressant, malgré tout la jeune gymnaste habituée sans doute à vivre ainsi semblait ne pas se rendre compte de tout l'enjeu politique qui pesait sur ses petites épaules.

L'autrice s'est servie des articles, reportages pour écrire son roman. Il y a donc les dires de Nadia Comaneci pendant ses interview mais là encore où se trouve la vérité ? Nadia nous dit-elle tout de ce qu'elle a vécu ? et Nadia Comaneci aurait-elle pu être ce qu'elle a été sans le régime autoritaire dans lequel elle vivait ? Peu importe en fait, lorsque je la regarde exécuter ses enchainements que ce soit au sol, à la poutre, aux barres asymétriques, au cheval d'arçon, je ne peux qu'être admirative ! Bravo Na - Di - A !

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