Le mari de mon frère, tome 2 - Gengoroh Tagame

 

Quatrième de couverture

Le mari de mon frère, série familiale événement des Éditions Akata, n'a pas fini de faire parler d'elle ! Ce nouveau tome fait la part belle aux femmes, entre le retour inattendu et la mère de Kana, mais aussi les réactions de certains membres du quartier. L'apparition d'un autre nouveau personnage pourrait bien tirer quelques larmes aux lecteurs...

La petite Kana est aux anges ! Entre son nouvel oncle venu du Canada, mais aussi l'arrivée surprise de sa mère, la fillette à de nombreuses raisons de se réjouir ! Mais tout le monde, dans le voisinage, ne regarde pas d'un oeil bienveillant l'arrivée d'un homosexuel dans le quartier... Une occasion parfaite, pour Yaichi, de continuer à remettre en cause ses certitudes !

Mon avis

Je poursuis ma lecture avec ce deuxième tome. Le côté naturel de Kara est émouvant, rien ne la choque, elle questionne c'est tout.

Je fais connaissance de la mère de Kana, Yaichi et elle sont divorcés, elle est peu présente car sa carrière l'occupe beaucoup, la relation entre les ex-époux est simple, respectueuse, sans colère, il y a encore de l'amour même si celui-ci est différent.

Le relation entre Yaichi et Mike est plus fluide, le regard de Yaichi commence à changer, il se détend, sa fille est une grande aide quant à l'acception de l'homosexualité de son tonton Mike. Peu à peu Yaichi accepte que Mike soit différent et le voit de plus en plus comme une personne "normale" alors qu'il est de plus en plus confronté à l'homophobie de la part du voisinage.

Le thème du coming out est évoqué, la peur du rejet de la famille, des amis, la douleur de ne pas rentrer dans le moule que la société a forgé, la conscience d'être différent.

Ce deuxième tome ne parle pas que d'homophobie, il parle aussi de la perception de la différence au Japon pays très structuré où il n'est pas bien vu de sortir de la norme, de montrer ses sentiments, les tatouages par exemple peuvent empêcher celui ou celle qui les porte d'aller dans un endroit aussi simple que la piscine.

Je suis surprise par le fait qu'en si peu d'images et de texte, l'émotion passe aussi bien. J'ai hâte de découvrir la suite ...