Quatrième de couverture
Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu.
Poétique, réaliste, cynique, émouvant et captivant. Un texte de haute intensité drolatique et émotionnelle. Lire
Mon avis
Un roman noir mais avec beaucoup d'humour. Berthe a 102 ans, elle vient d'être arrêtée par l'inspecteur Ventura, comme Lino mais ça n'a rien à voir. Nous allons suivre une partie de sa vie lors de ses aveux pendant une garde vue. Plusieurs thèmes seront abordés : du féminisme mais bien saupoudré, les horreurs de la guerre, le nazisme, le racisme, les incohérences parfois des lois française sensées protéger ...
Mamie Luger est attendrissante, elle a de la répartie et son franc parlé la rend drôle et émouvante, elle m'a souvent fait rire vraiment rire. Une vie de sérial killeuse de presque 102 ans ça en fait des cadavres et une belle histoire finalement où l'on ne sait plus où placer le curseur sur ce qui est bien sur répréhensible par la loi et ce qui est juste et donc pardonnable. Je n'aurai vraiment pas aimé être à la place de l'inspecteur Ventura car j'aurai été tentée de la laisser libre malgré la loi
C'est le premier livre que je lis de cet auteur, il est fort possible que je me laisse tenter par un second, celui-ci est un coup de coeur, j'ai vraiment eu beaucoup de tendresse pour Mamie Luger et elle a réussi à m'émouvoir.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire