Traverser les montagnes et venir naitre ici - Marie Pavlenko

 Quatrième de couverture

Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l'espoir.

Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.

Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.

Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.

Mon avis

Deux destins de femmes inoubliables, je ne pouvais qu'aimer ce roman ! 

Suite à un deuil Astrid part pour ne pas dire se sauve dans une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Marie Pavlenko a très bien su nous emmener dans ce décor de montagne, nous faire entendre le silence, ressentir l'isolement de ces lieux reculés, se retrouver au sein de la nature et profiter de la quiétude du lieu. Un endroit où prendre du recul, pour se recueillir, pour s'effacer du monde, pour se retrouver.

Soraya, elle, a dû quitter sa Syrie natale. On la suit dans son périple, c'est glaçant, ce qu'elle a vécu est indicible et je ne peux m'empêcher pendant toute ma lecture de penser à toutes ces personnes obligées de quitter leur pays pour trouver la paix. Ces histoires malheureusement existent 

Deux destins de femmes, deux histoires différentes mais deux douleurs indicibles.

Un très beau roman. J'ai aimé la construction du texte lorsque des souvenirs arrivaient d'un seul coup sans prévenir dans le texte, un peu comme nos pensées parfois qui arrive au moment où on s'y attend le moins et c'est encore plus bouleversant.

Un roman à lire parce qu'au milieu de toutes ces souffrances il y a l'entraide, il y a l'espoir grâce à la solidarité même si la fin laisse un goût amer.