Quatrième de couverture
Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?
Mon avis
Voilà un livre qui va être difficile à chroniquer pour moi. J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais lentement tout à pris sens. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est une histoire dont je vais me souvenir car une fois commencée je n'ai eu de cesse de connaitre la suite, j'ai tellement été curieuse de voir comment allait se développer la relation entre la bonne et Monsieur.
C'est un huis clos, la femme, la bonne et le mari. Monsieur est un ancien pianiste blessé à la guerre, c'est une gueule cassée. C'est Madame qui s'en occupe tous les jours car il ne peut se déplacer seul, ni manger seul ... mais elle a envie de prendre l'air aussi elle s'absente pour un petit séjour à la campagne, elle laisse Monsieur entre les mains de la bonne qui par la force des choses devient soignante.
J'ai aimé voir la relation entre la bonne et Monsieur évoluer au fil des jours et cette relation m'a beaucoup touchée car elle ressemble tellement à ce que peuvent vivre les soignants, ce rapport au corps parfois repoussant mais qui au fil du temps le devient de moins en moins et fini par revenir dans une normalité propre à la personne prise en charge. J'ai aimé voir comment l'un et l'autre s'apprivoisent, j'aime ce qui se cache parfois derrière le comportement d'un patient bougon et j'ai aimé ce que j'ai découvert chez Monsieur. J'ai tout autant apprécié les pensées et la prise en charge empathique de la bonne.
La femme finalement m'a peu touchée même si elle s'est sacrifiée pour son mari.
La fin est logique quand on connait la valeur d'une bonne à cette époque, elle n'en reste pas moins révoltante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire