Quatrième de couverture
Quinze ans après l'effondrement, le jeune Burl vit isolé avec ses deux mères, Eva et Nell. Pour éviter d'attirer l'attention, elles ont brûlé leur maison et se sont installées au coeur de la forêt. Non loin d'une grande souche, elles se sont construite une vie bien réglée. Pour se nourrir, Burl et ses mères chassent et cueillent. La danse, la musique et les récits qu'ils inventent au coin du feu rythment leurs journées. Protégées par leur chère forêt, Eva et Nell refusent tout contact avec le monde d'Avant. Mais Burl, lui, brûle de curiosité pour ces humains qu'il ne connaît que par leurs histoires. Une nuit de solstice, depuis le haut d'une montagne, il aperçoit une lumière qui pourrait être un feu d'origine humaine. En dépit du danger, il se met en tête d'aller à leur rencontre. La suite du chef-d'oeuvre absolu de Jean Hegland, d'une maîtrise et d'une profondeur plus impressionnante encore. Si Nell et Eva ont marqué toute une génération, Burl sera le héros inoubliable de celle qui vient.
Mon avis
Ce livre est la suite d'un livre que j'ai beaucoup aimé "Dans la forêt". J'ai vraiment été touchée par cette lecture qui fait écho à ce que je ressens sur le réchauffement climatique, j'ai aimé leur façon de vivre avec la nature, les astuces qu'ils ont mis en place pour remplacer ce que Eva et Nell avait connu dans le passé avant que tout s'effondre ... j'ai été touchée par les accusations de personnages sur l'inaction du peuple pour enrayer les effets du réchauffement climatique ... mais je n'en dirai pas plus.
L'histoire est racontée cette fois ci par Burl le fils d'Eva et Nell, il a ses propres mots, des mots inventés ce fut pour moi un plus à l'histoire, c'était attendrissant mais en même temps plein de bon sens.
J'ai aimé retrouver Eva et Nell et découvrir Burl, j'ai aimé leurs dialogues fait de nouveaux mots. Je me suis beaucoup attachée à eux et je sens que je vais avoir beaucoup de mal à me plonger dans une nouvelle lecture. Leur histoire hante encore mes pensées.
"Vous aviez un milliard d'écrans pour vous montrer c'qui s'passait. Vous aviez vos putains d'yeux pour voir. Vous aviez des putains d' thermomètres. Vous saviez qu'les océans, y mouraient, et la calotte glaciaire aussi, et les abeilles. Vous saviez qu'le temps, y déconnait de plus en plus. [...] Vous saviez, répéta Colliers, et vous avez rien fait."

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