Quatrième de couverture
Tokyo, décembre 1944. Embauché dans un centre de tri postal, Ren Mizuki y rencontre deux autres étudiants qui partagent sa passion pour la culture et l'art européens : Yuki, qui deviendra sa compagne, peintre elle aussi, et Bin, un violoniste promis à une carrière internationale, qui restera à jamais son frère d'élection. En 1945, Ren est appelé en Mandchourie dans l'enfer des combats. Défiguré, mutilé, il en rentre persuadé qu'il ne pourra plus jamais tenir un pinceau. L'amour de Yuki sera-t-il capable de renverser un destin ? À travers une histoire particulièrement émouvante, Akira Mizubayashi continue d'explorer ses thèmes familiers : le désastre des nationalismes fauteurs de guerre, l'art, recours essentiel contre la folie des hommes.
Mon avis
La lecture des romans d'Akira Mizubayashi demande d'accepter la lenteur. Il faut s'imprégner du style de l'auteur et mot après mot s'habituer à son rythme et c'est un vrai bonheur. Les mots ont un sens, les sentiments sont forts et le respect palpable.
J'y ai retrouvé des thèmes familiers à l'auteur, les dégâts de la guerre, les destins brisés, l'amitié, l'amour, la peinture, la musique.
J'aurai aimé voir les peintures de Ren mais je n'ai pas trouvé sur le net mais je les aies très bien imaginés. Par contre les morceaux de musique de Bin violoniste et ami ont accompagnés ma lecture.
C'est toujours très difficile pour moi d'écrire un avis sur un livre d'Akira Mizubayashi parce que ce que j'aime dans ses romans c'est l'ensemble de ma lecture, un sentiment que je n'arrive pas à définir, c'est magnifique et triste en même temps, un ensemble de chose qui semble avoir disparu à notre époque, comme le respect, l'amour pure et l'amitié sincère, désintéressée et puis il raconte les horreurs de la guerre que l'on a pas vécu mais dont certaines images restent gravées dans notre esprit, il nous rappelle que ces horreurs ont existé et au delà des images connues nous fait ressentir ce que les personnes présentes ont ressenti et c'est encore plus bouleversant

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