mercredi 7 novembre 2018

Kanun - Cetro

Quatrième de couverture

Traditions, lois ancestrales, lorsque les codes de vie sont régis par le passé sans tenir compte des évolutions.Des centaines, voire des milliers d'hommes et d'enfants vivent cloîtrés de peur d'être les cibles de la Gjakmarrja, vendetta albanaise héritée du Moyen-Âge. Daran et ses parents ont subi, il y a presque vingt ans, la reprise de sang inscrite dans les codes du Kanun, pour une faute commise par un membre de leur famille.Après avoir fui son pays et la mort, le voilà de retour, au terme de 18 années d'absence, de nouveau confronté à ces lois d'un autre âge.

Mon avis

J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Cetro de toute façon dès qu'il sort un  nouveau livre je saute dessus et vraiment je n'ai jamais été déçue.

Cet auteur a vraiment l'art de m'emmener au plus près de ses personnages, de me faire ressentir leurs émotions, je vis près d'eux, je les visualise comme si j'y étais et du coup je ne peux que m'attacher très fort à eux. Je ne sais par quelle magie (enfin si c'est dû à son talent de conteur), en quelques lignes je suis ancrée dans ma lecture et j'ai beaucoup de mal à laisser de côté ma liseuse pour dormir. Ceci est vrai pour ses précédents romans mais aussi pour celui-ci.

Ce livre est une formidable histoire d'amitié entre 3 garçons, d'une horrible loi ancestrale qui a malheureusement encore cours à notre époque. Par le biais de cette histoire on prend connaissance de toute l'ignominie et l'injustice de cette reprise du sang aussi appelé le Kanun.

Kanun (le livre) c'est aussi une histoire d'amour je peux même dire des histoires d'amour mais aussi de haine, des personnages forts chacun dans leurs convictions profondes que ce soit en bien comme en mal ... au fil du roman on fait des allers retours entre le passé et le présent, en fait tout ce que j'aime.

Je me suis attachée à Daran, jeune homme qui a subi bien des horreurs mais qui malgré tout est resté debout. C'est une personne sur qui on peut compter ... toujours, quelques soient les circonstances, une personne pour qui j'ai eu de l'admiration. C'est une très belle histoire touchante.

Quant à la fin, quelle fin, je n'ai rien vu arriver et je suis restée sans mot.

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