Quatrième de couverture
« Que Dieu me pardonne, je détestais l’Alabama. Je le haïssais !
L’Alabama était le pays où toute la misère du monde avait choisi d’élire domicile. C’était le pays où se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquités, toutes les bassesses humaines. Aucune région du globe ne mettait un tel point d’honneur à annihiler la vie d’un homme, à le rabaisser, à lui faire courber l’échine jusqu’à le contraindre à ramper à terre, éreinté, vaincu.
Et, pour tous ceux dont le malheur était de ne pas avoir la peau claire, l’Alabama était tout cela aussi, en pire. Pour eux, il déployait tout son ignoble talent, il déchaînait toute sa noirceur contenue, toute sa dureté réfrénée. Oh oui ! Pour eux, l’Alabama se surpassait.
« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement » , disait mon père.
Ô combien il avait raison ! »
L’Alabama était le pays où toute la misère du monde avait choisi d’élire domicile. C’était le pays où se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquités, toutes les bassesses humaines. Aucune région du globe ne mettait un tel point d’honneur à annihiler la vie d’un homme, à le rabaisser, à lui faire courber l’échine jusqu’à le contraindre à ramper à terre, éreinté, vaincu.
Et, pour tous ceux dont le malheur était de ne pas avoir la peau claire, l’Alabama était tout cela aussi, en pire. Pour eux, il déployait tout son ignoble talent, il déchaînait toute sa noirceur contenue, toute sa dureté réfrénée. Oh oui ! Pour eux, l’Alabama se surpassait.
« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement » , disait mon père.
Ô combien il avait raison ! »
Mon avis
Une fois ma lecture terminée, je ne peux m'empêcher de me dire "ça s'est passé dans les années 1960" et je n'en reviens toujours pas même si je suis bien consciente que ce soit une réalité et que malheureusement ce racisme existe encore de nos jours quelque soit les religions ou la couleur de peau, l'actualité le prouve tous les jours.
J'ai aimé cette lecture, pas un moment d'ennui. J'ai été transportée dans cet Alabama, j'ai senti les rayons de soleil lors de leurs travaux harassants mais j'ai ressenti aussi cette peur qu'avaient les personnes de couleur de cette époque et la haine qu'avaient envers eux certaines personnes blanches et racistes de l'époque et cela me révoltait.
L'amitié entre
Merci pour la découverte, je le note car le sujet a l'air très intéressant !
RépondreSupprimerBon dimanche !